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afrique&diaspora pour le développement afrique&diaspora pour le développement bienvenue sur mon blog mondialisation:piège ou opportunité pour l’afrique 21 juin, 2008 posté dans non classé mondialisation : piège ou opportunité pour l’afrique? le continent africain fait face depuis l’avènement de la mondialisation de l’économie, intervenue avec l’accord de marrakech de 1995, suite aux conclusions de l’uruguay round en avril 1994, après 8 ans de négociations acharnées à un nouveau mode de pensée libérale, considéré par les uns comme un piège et les autres comme une opportunité de développement. l’afrique est le continent le plus arriéré de la planète dont 40% des citoyens vivent pratiquement avec à peine un dollar par jour. à cela, il faut noter que cette partie du monde n’ayant presque pas de tissu industriel viable pour exporter des produits finis de qualité à un coût relativement concurrentiel, représente à peine 1% du pib , moins de 2% des échanges commerciaux et 0,5% de la valeur ajoutée industrielle du monde. son poids si négligeable sur la balance de l’économie globalisée du 21 ème siècle est comparable à celui d’un petit pays comme la belgique et dans une moindre mesure, la province du québec avec une population de 7,5 millions d’habitants. pourtant, ce continent aux ressources naturelles inestimables, véritable scandale géologique, au sol riche pour l’agriculture avec trois fois la superficie du continent européen pour une population avoisinant 800 millions d’habitants se trouve au carrefour de son destin. en effet, entrée dans la contrainte sans avoir les armes nécessaires pour se défendre et profiter de l’opportunité de la libéralisation outrancière des barrières commerciales, l’afrique subit plutôt le revers de la médaille de l’économie mondialisée. dès lors, la mondialisation de l’économie pour cette afrique désarticulée s’apparente à la théorie économique structuraliste de la dépendance à travers laquelle, les économistes comme raul prebish, celso furtado, et bien d’autres ont montré que le centre développé exploite la périphérie sous développée notamment l’afrique à l’intérieur du système capitaliste mondial plus précisément par l’échange international. mais encore, cette globalisation est semblable a une vague déferlante, un train en vitesse sans frein, pour reprendre l’expression de l’économiste américain milton friedman. d’où la difficulté pour les états du continent noir de s’arrimer facilement à cette nouvelle donne de l’économie qui leur a été imposé sans tenir compte de leur point de vue comme c’est généralement le cas en pareille situation. les conséquences néfastes de ce nouveau mode des échanges sont majeures dans plusieurs secteurs de leur économie. tenez, dans un secteur comme le textile, les petites unités industrielles sur le continent africain traversent une période extrêmement difficile à cause de la concurrence rude des produits occidentaux et asiatiques. parmi ces produits, nous pouvons citer la friperie, le textile du bangladesh et de chine fabriqué notamment grâce au coton de l’ouzbékistan où les autorités politiques au pouvoir obligent de petits enfants à récolter l’or blanc par la fermeture des écoles en violation des droits de l’enfant .voilà l’une des raisons du ralentissement de l’activité dans ce secteur dans plusieurs sociétés sur le continent à l’exemple de la cotonnière industrielle du cameroun ou cicam. pourtant, ce secteur a représenté à une certaine époque, un moyen important de lutte contre le chômage et la pauvreté sur le continent africain. alors que cette partie du monde doit impérativement s’efforcer de sortir du labyrinthe de la néguentropie, pour emprunter les marches du développement par la bonne gouvernance exigée par les institutions de bretton woods et d’autres bailleurs de fonds, le continent noir est envahi par le textile de l’extérieur et souvent de qualité douteuse. pourtant, ce secteur progresse et représentait en 2002 par exemple, 6% du total des exportations mondiales. les flux commerciaux pour la même année avaient atteint l’équivalent de 350 milliards d’euros et le secteur textile employait plus de 2,5 millions de personnes. la mondialisation de l’économie ne favorise pas l’émergence actuelle de l’afrique. compte tenu de son retard industriel, elle constitue plus un piège qu’une opportunité de développement. si la libéralisation des barrières commerciales est manichéenne pour l’afrique,elle demeure davantage jusqu’ici, une source de crise et de fragilité de la démocratie africaine, d’après ralf darhrendorf, l’ancien directeur de la london school of economics .dès lors,la mondialisation de l’économie accentue le déséquilibre nord – sud aussi bien sur le plan politique,économique que socioculturel. bien que certains régimes gérontocratiques et peu démocratiques au zimbabwe, kenya, cameroun,gabon et j’en passe y sont pour beaucoup aujourd’hui dans la déliquescence de ces états. le pr. hans w.singer, l’un des meilleurs spécialistes de l’économie du développement à propos du déséquilibre qui s’accélère entre le nord et le sud disait :<< nous ne pouvons pas indéfiniment prêcher la parole du bon ordre démocratique au pays du sud sans établir un bon ordre démocratique dans l’économie mondiale . >> nous espérons que les maîtres à pensée de la politique libérale mesurent à quel point la mondialisation telle quelle est arrivée pour l’afrique, aggrave davantage les inégalités à divers niveaux, accentue les écarts de revenu liés à l’accès aux marchés, aux avoirs productifs et à l’éducation de jeunes africains, et par conséquent freine les efforts de réduction de la pauvreté et de développement durable du continent noir. ferdinand mayega journaliste chercheur indépendant commentaires(0) -- barack obama en route pour la maison blanche 21 juin, 2008 posté dans non classé barack obama en route pour la maison blanche voici pourquoi la paix durable est possible s’il est élu président? le citoyen du monde barack obama à travers lequel noir, blanc, juif, arabe, asiatique, latino et cherokee… se reconnaissent dans ce village planétaire, est à deux pas de la maison blanche, et constitue l’unique espoir pour bâtir une paix durable dans le monde. le jeune sénateur barack obama, est une perle rare et un homme politique hors du commun .en effet, l’histoire de l’humanité indique certainement qu’il faut souvent plusieurs décennies pour voir apparaître une personnalité de cette dimension. ce météore par son ascension fulgurante sur la scène politique américaine voire son apparition comme un sauveur sorti de nulle part, au moment ou on n’attendait si peu dans une amérique meurtrie par les mauvais souvenirs du 11septembre 2001,les ravages du cyclone katrina ,le dualisme social,la fracture raciale profonde et 8 années de politique belliqueuse de l’administration bush est la preuve qu’au etats-unis , pays trop religieux,on a toujours eu raison d’affirmer :<< in god ,we trust . >> pour mesurer le vent nouveau que l’homme du slogan<< change, we can believe in >> va apporter dans la société américaine de ce début du 21 ème siècle, il est juste et important d’insister aussi sur la signification de son nom, surtout dans cette amérique où l’investiture au capitanat du monde à partir du bureau ovale de la maison blanche est sujette à toutes les interrogations. le nom << barack >> signifie << béni >> en hébreu, en arabe et swahili, la plus importante langue parlée en afrique noire. ensuite, << obama> >, qui est aussi un nom d’un grand prestige et de respect dans la tribu béti au cameroun signifie aussi en swahili << lance enflammée >> et en japonais << petite plage>>. le monde entier traverse une période marquée par des conflits qui durent depuis des années et continuent de faire de nombreuses victimes innocentes. face à l’ampleur de la tâche qui attend le nouveau maître et gendarme du monde, 44 ème président des etats-unis,